Partenaires & Agenda
INDEX
Une coproduction ouverte
Conscients de l’envergure du projet, les 3 partenaires historiques de la Chambre des regards ont mesuré l’investissement et les moyens qu’il fallait mettre en œuvre pour réaliser un tel dispositif à visée artistique et qui pourrait faire changer les paradigmes de nos relations sociales et cognitives.
La prochaine étape est de constituer un panel de scientifiques (psychologues, éthologues, neuropsychiatres) afin d’encadrer au mieux la recherche. C’est un concept qui est trop irrationnel pour des artistes comme nous, pour affirmer que l’utilisation de la Chambre des regards est inoffensive et destinée à tous les publics – et encore moins pour imaginer ses vertus thérapeutiques !
Concernant l’approche cinématographique elle sera modelée au grès des découvertes scientifiques mais aussi au grès des aventures humaines avec l’Atelier des Dialogues.
La collaboration des 3 structures partenaires, Odynéo, le Pôle Action et Anforea productions est actuellement en pause en raison de la pandémie du covid19. Chacune des parties s’est déjà engagée avec ses fonds propres pour amener le projet là où il en est aujourd’hui.
La chambre des regards, c’est un projet innovant et fédérateur, qui ouvre sur un marché à économie vertueuse. Et qui fait avancer la science !
Nous recherchons des partenaires, des mécènes, des maîtres d’œuvres, des entrepreneurs, qui souhaitent participer à la réalisation du concept, au cœur d’une belle aventure humaine déjà lancée !
N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.
Agenda idéal
au 24 juin 2020
Selon l’évolution des protocoles mis en place par le gouvernement pour faire face à la pandémie, la prochaine étape de cette aventure extraordinaire ne pourra débuter que lorsque les priorités d’accompagnements sanitaires auront été assurés. Aucune date n’est précisée.
L'atelier fiction
L’Atelier Fiction de l’association des Jardins de Meyzieu Odynéo a produit plus de vingt films depuis 2002 et représente un véritable pilier rassembleur entre les usagers, leurs amis et familles, mais aussi avec un public.
Au cours des premières années de l’activité vidéo, les groupes choisissaient plutôt de réaliser des reportages pour parler du handicap, du droit à la différence, de la recherche de bien-être ou d’évasion. Jusqu’au jour où l’Atelier a réalisé : LES OISEAUX RARES !
Ce fut le début d’une réelle appropriation de l’outil audiovisuel. (un gang de voleurs en fauteuils met au point une technique de braquage efficace et terrorise les commerçants d’une ville). Il est récompensé du Prix de la Ville et du Coup de Cœur du Jury au 8ème festival de Seyssins en 2004.
Au cours des premières années de l’activité vidéo, les groupes choisissaient plutôt de réaliser des reportages pour parler du handicap, du droit à la différence, de la recherche de bien-être ou d’évasion. Jusqu’au jour où l’Atelier a réalisé : LES OISEAUX RARES !
Ce fut le début d’une réelle appropriation de l’outil audiovisuel. (un gang de voleurs en fauteuils met au point une technique de braquage efficace et terrorise les commerçants d’une ville). Il est récompensé du Prix de la Ville et du Coup de Cœur du Jury au 8ème festival de Seyssins en 2004.
Avec le court-métrage ZAOUCH réalisé en 2007, un nouveau virage est pris.
Les participants intègrent leurs rêves de mobilité à un récit fictionnel. Ils se rendent compte du pouvoir du cinéma qui est de faire vivre aux spectateurs le fruit de leur imagination mais aussi de leur réalité car les thématiques abordées touchent bien souvent à leur quotidien.
La même année l’Atelier Fiction sort un western accessible JUSTE AVANT DE MOURIR. Proposé par Malek Houachi en 2004, une première partie du film a fait l’objet d’un court-métrage présenté à plusieurs festivals – IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’EST (10′ – 2005), qui a remporté deux prix pour la 2ème meilleure fiction aux festivals de Seyssins 2005 et celui du film international du film d’école 2006 (catégorie enseignement supérieur).
2009, deux créations BOXE MON COEUR (27’30) et FRANCESCA, (24′) permettent au groupe de mieux maîtriser le décalage et la subversion légère.
2009, deux créations BOXE MON COEUR (27’30) et FRANCESCA, (24′) permettent au groupe de mieux maîtriser le décalage et la subversion légère.
En 2010, un documentaire sur les besoins affectifs et sexuels PARCOURS D’AMOURS est réalisé dans le centre par Fabrice Chiambretto. Une passerelle avec la fiction se fait et engage le groupe à écrire un scénario original pour un premier long-métrage, ÉTREINTE PUBLIQUE.
Univers surréaliste et décalé où la liberté sexuelle est prohibée pour tous. Le câlin et la tendresse remplacent le sexe sans toutefois l’ignorer. Situer l’action dans un futur hypothétique, a permis une liberté narrative où le postulat et l’excès sont acceptés. À travers le personnage de FARID KIMOURI, c’est tout le manque d’amour et de vie sociale des personnes en situation de handicap qui s’exprime.
L’humour et la légèreté ont été choisis pour montrer notre humanité commune et le Polar pour mieux tenir en haleine face à cette découverte !
Un des objectifs du film est de faire vivre au cinéma des relations humaines différentes pour éduquer à la différence et participer à l’effort d’intégration de notre société. La Fondation de France l’a bien compris et nous a soutenu en juillet 2013. Faute de partenaires, le projet a été mis de côté en mars 2014, mais il continue à inspirer le groupe…
Une autre histoire issue du même univers va voir le jour en 2015 avec SALAAM TAXI, une manière de continuer à explorer les possibles quant à la reconnaissance et l’expression du besoin affectif et sexuel de chacun.
Signe de bonne santé, l’auto-dérision, la satire et la caricature permettent de dire les choses le plus directement possible, sans passer par les codes de la narration classique. Le risque est de ne pas oser en rire. Mais pour tous ceux qui rêvent d’une société fraternelle et plus juste, peut-être oseront-ils s’en inspirer ?
Le message de SALAAM TAXI est simple : « malgré nos différences et nos inégalités, l’important est de rechercher son plaisir et de tout faire pour que ça arrive ! »
MISTIGRI dessine un thème polymorphe « celui du pardon, de la vengeance mêlé à celui de l’angoisse et l’espoir liés à la mort ».
Des questions émergent :
« Et si pour pardonner, il ne fallait pas nier les blessures ? » ; « Pardonner ne serait-ce pas être libre ? » ; « Ne vaut-il pas mieux répondre à la vengeance par le pardon que par des mots ou des actes qui risquent d’être violents ? »
Tel un feu d’artifice tentaculaire ce scénario éclaire d’une part, la question de l’humanité, et d’autre part sa fragilité et sa force. Au bout du chemin…l’aboutissement… un film, des acteurs professionnels donnant la réplique à d’autres, une technique de pointe. « Un belle création soutenue par de belles personnes ».
Le film a été sélectionné dans 17 festivals et a remporté un prix et quelques distinctions.
Association Odynéo
Objet statutaire
Accueil et accompagnement, sous toutes ses formes, et tout au long de leur vie, de personnes atteintes d’un handicap d’infirmité motrice cérébrale, ainsi que de leurs familles.
Entrée du centre ODYNÉO Les Jardins de Meyzieu, 112, rue de la République 69330 Meyzieu
Principes d’intervention
Permettre et concourir au développement des personnes accueillies à tout âge de leur vie, en prendre soin, dans le respect de leur histoire, leurs capacités, et leur environnement; favoriser leur épanouissement, et leur permettre de véritables choix de vie à l’intérieur des structures de l’association.
Extrait du projet d’établissement 2012-2018 –
La création, l’art et la culture
« La création est une manière de regarder positivement le handicap, car elle ne se place pas sur le terrain du manque, mais sur celui de l’être même, dans son expressivité globale et sur celui de l’affirmation de son existence et de sa capacité de «faire œuvre». C’est-à-dire « exister, à travers l’œuvre, en avant de soi » (Henri Maldiney)
« Il n’en reste pas moins une difficulté à admettre que les personnes dites «handicapées» soient à même de participer pleinement à la création artistique. Que leurs pratiques ne se réduisent pas à des activités d’ordre thérapeutique ou occupationnel… Faire ensemble à partir du vivant tel qu’il est. Ni avec, ni pour, mais ensemble. Créer ensemble implique échange, réciprocité. Créer avec, c’est impulser un mouvement en direction de, à partir d’une source, d’un projet. Créer ensemble c’est partir d’un même inconnu pour cheminer vers de l’inattendu. La singularité d’une situation de handicap n’est plus cantonnée du côté du sombre, de la maladie, de la plaie sur le corps humain et social. Elle se fait fontaine d’inspiration, accès à la création et au sens, manière de «faire des mondes», subversion des canons de la beauté, rencontre des genres et des cultures, métissage des corps, des perceptions, des sensibilités, des émotions. Elle devient lieu d’expression de ce qu’est notre humanité, avec ses nuances, ses balancements, ses ondulations, ses dissonances, ses déséquilibres, ses fractures. »*
* Charles Gardou et Emmanuelle Saucourt, « la création à fleur de peau, art, culture, handicap », ERES 2005
Anforea Productions
Ligne éditoriale
Investie depuis 2011 dans la pratique d’un cinéma social, éducatif et libre, Anforea productions soutient les projets dont le processus de création est au service de l’imaginaire collectif.
Un film est une découverte qui peut faire rêver ou révéler, tant pour ceux qui s’expriment, que pour le spectateur. Son cadre d’expression offre le pouvoir inconditionnel de dénoncer les apparences, remettre en question l’ordre des choses et délivrer une parole sans se laisser interrompre ou intimider !
À nous suivre, l’imaginaire collectif doit avoir sa part d’expression et de représentation artistique dans le paysage social et culturel. Donner la parole aux plus fragiles de notre société, aux jeunes, aux minorités mal représentées, c’est un des moyens sûr pour notre humanité de retrouver le sens de ses valeurs.
En plus des ateliers découverte et formations au langage filmé, Anforea productions accompagne la réalisation de films documentaires, forts de messages universels et délivrés par des artistes.
Jacques et Fabrice Chiambretto, gérants
Fabrice Chiambretto - réalisateur
Né à Saint Etienne, Fabrice Chiambretto découvre le langage filmé grâce à la photo, l’argile et Hermann Hesse. La découverte de cette lanterne magique l’engage à écouter le scénario de sa propre vie. En marge de ses études à la London Film School, il rencontre le sculpteur Roger Lebigre et intègre son équipe pour monter 7 pièces grands formats. En 1997, il met de côté l’image et le son pour réfléchir à une vie plus spirituelle et engagée. En 2000, il intègre la communauté de L’Arche à Lyon et sera rapidement rappelé à ses outils pour animer un atelier vidéo avec des adultes en situation de handicap. À partir de 2002, il se met au service de l’imaginaire collectif pour que les jeunes et d’autres minorités en danger apprennent à transformer le récit en matière vivante. Auteur-réalisateur depuis 2010, Fabrice fait partie des réalisateurs intervenants pour le dispositif national d’éducation à l’image PASSEURS D’IMAGES. Il créé Anforea productions en 2011.
Élisa Oddon - infographiste
Élisa a effectué un stage dans le cadre de ses études d’infographistes, sous la tutelle d’Anforea productions du 29 août au 19 septembre 2019. Sa mission a été de concevoir une brochure de présentation pour la Chambre des regards.
L’étude et la réalisation qu’Élisa a fournit, a permis à tout le groupe de l’Atelier Fiction de suivre son procédé créatif. Elle a fait preuve d’écoute et d’esprit critique pour joindre les idées de chacun. Sa sensibilité et son intelligence ont su s’adapter au difficile profil de notre projet.
Au début de l’année 2020, Élisa nous a fait un somptueux cadeau, elle a choisi de créer le site que vous venez de parcourir afin de le présenter dans le cadre de son projet de fin d’année. Nous avons beaucoup de chance. Merci Élisa !
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